Apports d'eau douce

L'essentiel

Entre les années hydrologiques 1995-1996 et 2018-2019, les apports annuels d'eau douce à la Loire des Ponts-de-Cé à Saint-Nazaire varient entre 12 et 45 milliards de m3. La Loire apporte aux Ponts-de-Cé près de 80% de l'eau, en moyenne annuellement sur la période de suivi. Parmi les affluents en aval des Ponts-de-Cé, la Maine contribue majoritairement au reste des apports.

Les apports de plusieurs affluents n'ont pu être comptabilisés, car tous ne sont pas équipés d'appareils de mesure, ces affluents représentent environ 1,5% du bassin versant de la Loire. La sous-évaluation des apports des affluents et donc des apports totaux est par conséquent minime.

Les variations interanuelles sont principalement dues à la grande variabilité des apports hivernaux, le mois de janvier étant en moyenne le plus humide. Les apports estivaux sont à l'inverse plus stables, les mois d'août et septembre étant généralement les plus secs.

Crédit photo : Pilippe Graindorge, Gerpho

Illustration, graphique

Evolution des apports d'eau douce de 1996 à 2019

Les apports totaux varient entre 11,9 (2018-2019) et 45 milliards de m3 (2000-2001). Le maximum est probablement plus élevé car les apports de la Maine, affluent principal, ne sont pas disponibles en 2012-2013. Or c'est la deuxième année la plus humide de la chronique pour les apports de la Loire.
La Maine est l'affluent en aval des Ponts-de-Cé qui apporte de loin le plus d'eau, entre 70 et 85% du total des affluents et entre 10 et 24% des apports totaux. La Loire apporte à elle seule entre 69 et 88% de l'eau, 79% en moyenne sur l'ensemble de la période de suivi.

Les deux années les plus sèches sont mesurées ces trois dernières années, la dernière année de suivi (2018-2019) étant celle apportant le moins d'eau.

Part relative des apports de 1996 à 2019

La contribution de la Loire semble moindre quand les apports totaux augmentent. Cette tendance reste néanmoins à confirmer car la dernière année de suivi, la plus sèche de la chronique, les pourcentages de répartition sont semblables à l'année la plus humide, 2000-2001.

 

Variabilité des contributions mensuelles aux apports annuels de 1996 à 2019

C'est le mois de janvier qui apporte le plus d'eau. Les apports d'eau sont très variables de décembre à juin selon les années et plus particulièrement en hiver. La variabilité apparente du mois de juin (semblable au mois d'avril) est surtout due à la crue exceptionnelle de juin 2016 qui augmente le pourcentage : en écartant 2016, le maximum atteint 12% des apports annuels.
La contribution des apports estivaux aux apports annuels est à l'inverse peu variable d'une année à l'autre, entre 1 et 7% entre juillet et septembre.

La période pendant laquelle les apports sont les plus importants varie entre décembre et avril. Dans plus de 70% des années suivies, les mois aux apports les plus forts sont janvier, février et mars. Les mois les plus secs sont la plupart du temps août et/ou septembre, la période se prolongeant parfois jusqu'en octobre. L'année 2010-2011 fait exception par la précocité de l'étiage : ce sont les mois de juin et juillet qui apportent le moins d'eau cette année-là.